J’ai vu hier passer une petite dame de la plus jolie tournure et bien simplement mise mais graciously. C’était une robe en laine vert foncé, un grand mantelet noir de soye, un chapeau de paille avec un ruban d’un joli vert, un petit voile léger mais noir, et des brodequins de la couleur de la robe. Elle était délicieuse, je ne sais si ce caractère et cet esprit répondaient à ce parfum d’espérance répandu sur toute sa personne…
Lyon 29 avril 1848.
Lettre de Louise Durand à sa fille, Papiers Olphe-Galliard.